traductionen anglais A A A friendship story Sometimes I think of me and you And every now and then I think We’ll never make it through We go through some crazy times And everytime I wonder if I’ll be losing you But I never do Oh my friend you give me a reason To keep me here believing That we’ll always be together this way Cest un long roman d'amitiĂ© Qui commence entre nous deux Magique adolescence OĂč tout est un jeu Quand tu prends ma main tout va bien Fais comme tu veux mais ne dis rien Une amitiĂ© qui s'Ă©lance Comme un oiseau Pas une histoire d' amour vacances Qui finit dans l'eau C'est un long roman d'amitiĂ© Qui commence entre nous deux Cest ce roman-lĂ  que nous propose Allan Bloom, et il est plus profondĂ©ment intĂ©ressant et Ă©mouvant qu'aucun roman d'amour. Allan Bloom (1930-1992), philosophe, Ă©lĂšve de Leo Strauss, fervent dĂ©fenseur des textes classiques, fut trĂšs critique du systĂšme universitaire amĂ©ricain qu'il quitta en 1970 pour aller enseigner Ă  l'Ă©tranger. Traducteur de Platon et de Rousseau, il a CitationsPrĂ©face Ă  la traduction française de "Michael Kolhaas" DĂ©couvrez un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase PrĂ©face Ă  la traduction française de "Michael Kolhaas" issus de livres, discours ou entretiens. Une SĂ©lection de 2 citations et proverbes sur le thĂšme PrĂ©face Ă  la traduction française de "Michael Kolhaas". Parolesde la chanson Mon amour par Elsa Lunghini. Que tu le veuilles ou non. Le temps efface. Que tu le veuilles ou non. Les annĂ©es passent. Qu'on se le dise ou non. Le coeur est las. De gagner ses gallons. De premiĂšre classe. Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd. Jean-François FÜEG, Notre Ă©tĂ© 82, Weyrich, coll. Plumes du coq », 2019, 127 p., 13 €, ISBN 978-2-87489-525-8 L’amitiĂ© est un sentiment universel. Elle Ă©lĂšve l’ñme, cette immatĂ©rialitĂ© Ă  la fois solitaire et solidaire. Ainsi, l’amitiĂ© est peut-ĂȘtre la moitiĂ© de l’ñme. Elle est un alter ego, un autre que soi, Ă©gal et juste, une possible libĂ©ration de l’esprit et du corps. Elle est intangible et pure, comme l’amour. Elle est irrationnelle et non reproductible. Elle est donc immorale, car on ne peut aimer tout le monde de la mĂȘme maniĂšre. Or la morale doit s’appliquer Ă  tout ĂȘtre humain, dixit Kant. Rutebeuf s’en fout. Que sont mes amis devenus / Que j’avais de si prĂšs tenus / Et tant aimĂ©s Dixit Machiavel Les hommes hĂ©sitent moins Ă  nuire Ă  un homme qui se fait aimer qu’à un homme qui se fait craindre ; car le profit rompt les liens d’amitiĂ©, tandis que la peur d’un chĂątiment ne s’efface jamais. » L’amitiĂ© est dĂšs lors fragile, conjecturale et c’est son paradoxe on la voudrait solide Ă  toute Ă©preuve, certaine, pour ne pas dire absolue. Notre Ă©tĂ© 82, le rĂ©cit de Jean-François FĂŒeg, rĂ©flĂ©chit Ă  tout cela, car pour lui, l’amitiĂ© est morte il y a quarante ans, pendant l’étĂ© 82. Il se souvient de tout et de tous. Ses potes, ses copains, les soirĂ©es, la bande originale et sa tribu, notamment du mouvement de jeunesse. Il raconte sa faim d’un ami, sa soif en cet idĂ©al poursuivi, un peu malgrĂ© lui, toute sa vie
 J’avais transfĂ©rĂ© mon trop-plein affectif sur ces types-lĂ  et quelques autres. Il me semblait qu’avec eux il Ă©tait possible de construire une relation que, faute de mieux, je qualifiais de profonde » ou vraie ». 
 Cette utopie m’a poursuivi inconsciemment, jusqu’à l’ñge adulte. Le rĂ©cit passe en revue le prĂ©nom de tous et les circonstances qui ont fait qu’aucun n’a traversĂ© sa vie de part en part ; partis pour de nouvelles aventures. Ce n’est la faute de personne, pas mĂȘme la vie. Quoique l’amitiĂ©, c’est peut-ĂȘtre la vie. Elle n’en serait pas un satellite, elle en serait la chose-mĂȘme, et par lĂ  une fatalitĂ©, une rĂ©alitĂ© mortelle, naturelle. Ceci rejoint son caractĂšre universel. Elle existe partout, toujours. Rutebeuf en doute. Ils ont Ă©tĂ© trop clairsemĂ©s / Je crois le vent les a ĂŽtĂ©s / L’amour est morte Au moment de lire les souvenirs de l’auteur, pas exhibitionniste du tout, particuliĂšrement pudique au contraire, le lecteur se reconnait dĂšs la couverture du livre une photo passĂ©e et chaotique de cinq amis, bras et jambes dessus dessous. Il ne faut pas fouiller beaucoup pour trouver chez soi une prise de vue similaire, dĂ©colorĂ©e d’adolescents Ă©chevelĂ©s. Et puis, le rĂ©cit est si fluide, l’écriture si claire et sincĂšre qu’on voudrait se mettre Ă  raconter aussi. C’est Ă©vident, l’auteur et le lecteur ont vĂ©cu, Ă  leur façon et peu de choses prĂšs, les mĂȘmes doutes, les mĂȘmes joies, les mĂȘmes dĂ©ceptions. Les dĂ©tails changent, mais le rĂ©sultat est identique. Ils font les anecdotes, le centre de la vie de chacun, mais le drame est partagĂ© par tous. C’est cela qui rend le rĂ©cit de Jean-François FĂŒeg Ă  la fois unique et universel, attachant et rĂ©sonnant. Il interpelle forcĂ©ment et il interroge sĂ»rement. Rutebeuf aussi. Ce sont amis que vent me porte / Et il ventait devant ma porte / Les emporta Finalement, l’auteur parvient Ă  expliquer l’amour et l’amitiĂ©, leur finitude, leur congruitĂ© irrĂ©mĂ©diablement Ă©goĂŻste Je n’aimais pas C., j’aimais aimer. » Et ĂȘtre aimĂ©. Tito Dupret Paroles en Anglais Stupid Hoe Traduction en Français Pute Stupide Uh! Yo! Yo! I get it cracking like a bareback. Je vais la craquer comme un mal de dos Bitch talking she's the "queen" when she's looking like a lab rat. La pĂ©tasse dit qu'elle est la reine mais elle ressemble a un rat de laboratoire I'm Angelina. You're Jennifer. Je suis Angelina toi Jenifer C'mon, bitch, you see where Brad at. Aller pĂ©tasse tu vois oĂč est Brad maintenant Ice my wrists and I piss on bitches. Diamant a mes poignet et je pisse sur les chiennes You can suck my diz-nick if you take this jizz-ez. Tu peux sucer ma bite, si tu avales You don't like them disses, give my ass some kisses. Tu n'aimes pas ces clash, donnes des bisous Ă  mon cul Yeah, they know what this is. Giving this the business. Yeah ils savent que cela donne un certain intĂ©rĂȘt 'Cause I pull up and I'm stunting, but I ain't a stuntman. Car je m’élĂšves plus haut et j'escalade mais je ne suis pas un cascadeur Yes, I'm rockin' Jordans, but I ain't a jump-man. Oui je porte des Jordan mais je ne suis pas dans jumpman Bitches play the back 'cause they know I'm the front man. Les salopes jouent dans l'arriĂšre-plan car elles savent que je suis sur le devant de la scĂšne Put me on the dollar 'cause I'm who they trusting. Mettez moi sur les dollars, parce que je suis celle en qui ils ont confiance Ayo, SB! What the fuck's good? Eh yo SB quoi de neuf ? We ship platinum! Them bitches are shipping wood! On est disque de platine ces salopes sont disque de bois Them nappy headed hoes! But in my kitchen good! Ce sont des putes feignasse et des pantins mais moi je vais bien I wish, I wish, I wish, I wish, I wish a bitch would! Je souhaite, qu'une salope vienne me tester You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Tu es une pute stupide, tu, tu es une stupide pute You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! You a stupid hoe! Yeah! You a, you a stupid hoe! Tu es une pute stupideYeah, tu, tu es une stupide pute You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Stupid! Stupid! Tu es une pute stupide, tu, tu es une stupide pute stupide, stupide You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Stupid! Stupid! Tu es une pute stupide, tu, tu es une stupide pute stupide, stupide You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Stupid! Stupid! Tu es une pute stupide, tu, tu es une stupide pute stupide, stupide Stupid hoe! Stupid! Yeah! Stupid! You a stupid hoe! Stupid! Stupid! stupide, stupide Look, bubbles, go back to your habitat! MJ gone and I ain't having that! Regarde bubbles, rentres chez toi How you gon' be the stunt double to the nigga's monkey? MJ est partit mais ça n'a rien a voir Top of that, I'm in the phantom looking hella chunky! Comment peut tu ĂȘtre le sosie du singe ? Ice my wrists and I piss on bitches. En plus de ça je suis dans la phantom qui semble vraiment grosse You can suck my diz-nick if you take this jizz-ez. Diamant Ă  mes poignet et je pisse sur les chiennes You don't like them disses, give my ass some kisses. Tu peux sucer ma bite, si tu avales Yeah, they know what this is. Giving this the business. Tu n'aimes pas ces clash, donned des bisous Ă  mon cul 'Cause I pull up in that Porsche, but I ain't a Rossi. Yeah ils savent que cela donne un certain intĂ©rĂȘt Pretty bitches only could get in my posse. Car je monte dans la Porsche mais je ne suis pas une rossi Yes, my name is Roman. Last name is Zolanski Seul les belles salopes peuvent ĂȘtre dans ma team But no relation to Roman Polanski. Oui mon prĂ©nom est Roman et mon nom Zolanski Hey, yo, baby-bop! Fuck you and your EP! Mais je n'ai pas de lien avec Roman Polanski Who's gassing this hoe? BP? Hey yo baby bop va te faire foutre toi et ta mixtape Hmm. Thinks 1, 2, 3. Qui fait attention Ă  cette pute BP ? Do the Nicki Minaj Blink. Hmm 1 2 3 fais le clignement des yeux Ă  la Nicki Minaj 'Cause these hoes so busted! Hoes is so crusty! Car ces putes sont foutues These bitches is my sons! And I don't want custody! Les putes sont tellement croustillantes Hoes so busted! Hoes is so crusty! Ces putes sont mes enfants These bitches is my sons! And I don't want custody! Mais je n'en veux pas les responsabilitĂ©s You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Si t'es mignonne tu peux rejoindre notre bande You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Si t'es sexy manges ma chatte You a stupid hoe! Yeah! You a, you a stupid hoe! RRamasse ta cape tu es super pute You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Stupid! Stupid! 2012 je serais au Super Bowl You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Stupid! Stupid! Les stupide putes sont mes ennemies You a stupid hoe! You a, you a stupid hoe! Stupid! Stupid! Les stupide putes sont trop farfelues Stupid hoe! Stupid! Yeah! Stupid! You a stupid hoe! Stupid! Stupid! Les stupide putes devraient se lier d'amitiĂ© avec moi If you cute than your crew can roll. AprĂšs elle pourait probablement faire son retour If you sexy, eat my koo-ka-ro. Put ya cape on. You're a super hoe. Tu es une stupide pute 2012! I'm at the Super Bowl! Et je te baise stupide pute Stupid hoes is my enemy. Je te baise stupide pute Stupid hoes is so whack. Je te baise stupide pute et baise une stupid pute Stupid hoe should've befriended me. Je suis weezy au fĂ©minin Then she could've probably came back. Stupid hoe should've befriended me. Then she could've probably came back. And I aint' hit that note but Fuck you, stupid hoe! Ah! Fuck you, stupid hoe! I said, "Fuck a stupid hoe! Ah! Fuck a stupid hoe!" I said, "Fuck a stupid hoe! Ah! Fuck a stupid hoe!" I said, "Fuck a stupid hoe! Ah! Fuck a stupid hoe!" Marin Ă  quinze ans, Jean Bart reste avec Surcouf le plus connu des corsaires de France. Combattant sans relĂąche les Anglais et les Hollandais tout au long de sa vie, il saura toujours allier le panache, la droiture et l’ingĂ©niositĂ©. Ne voit-on pas en lui un des prĂ©curseurs des stratĂ©gies modernes de combat, oĂč la rapiditĂ© et la technologie l’emportent sur le nombre et les gros bataillons ?Au moment oĂč la France a plus que jamais le devoir de puiser au trĂ©sor de ses qualitĂ©s sĂ©culaires les Ă©lĂ©ments de sa renaissance et de sa grandeur retrouvĂ©e, il n’est pas inutile de rappeler aux adolescents d’aujourd’hui l’exemple de cette claire figure de chez nous qui ne dut ses victoires et sa renommĂ©e qu’à ses seuls mĂ©rites personnels. Retrouvez le ici ! Merci Ă  Bernard TOP pour sa prĂ©sence avec ces deux romans SIGNE DE PISTE "Le Sentier du diable" et "Cap sur Sarrebruck", Ă  la rencontre de ces lecteurs. Dix ans dĂ©jĂ  que Jean-Louis Foncine, le plus grand auteur de romans scouts français nous a quittĂ©, le 29 janvier l’avais briĂšvement rencontrĂ© au milieu des annĂ©es soixante-dix, et j’en garde encore un souvenir Ă©mu et auteur du Signe de Piste Ă  ĂȘtre repris dans une anthologie rĂ©cente des romans pour adolescent dans la prestigieuse collection Bouquins Ă  quand la PlĂ©iade ?, il avait su crĂ©er un univers Ă  sa mesure, dans un style immĂ©diatement ce que j’écrivais sur lui il y a quelques annĂ©es, dans L’aventure scoute. Foncine, Jean-Louis pseudonyme de Pierre Lamoureux 1912-2005Jean-Louis Foncine demeure l’un des auteurs de romans scouts les plus cĂ©lĂšbres. Scout de France dĂšs les annĂ©es vingt, disciple de LĂ©on Chancerel et de ses ComĂ©diens Routiers, issu de la bourgeoisie lorraine, il propose en 1938 Ă  Maurice de Lansaye un roman Ă©crit Ă  partir d’un jeu dramatique montĂ© avec son complice Pierre de Lansaye vient de lancer la collection Signe de Piste et accepte immĂ©diatement l’ouvrage, qui crĂ©e un scandale lors de sa parution pour la premiĂšre fois, des gosses en lutte contre l’ordre adulte et bourgeois gagnent !Une polĂ©mique Ă©clate dans la revue des chefs, d’oĂč Foncine sort vainqueur, plĂ©biscitĂ© par les lecteurs contre la Ă©crit ensuite les diffĂ©rents tomes de son cycle des Chroniques du Pays Perdu Le Relais de la Chance au Roy sans doute le plus beau roman scout francophone, Le Foulard de sang, La ForĂȘt qui n’en finit pas originellement destinĂ© aux filles et publiĂ© dans un Ă©phĂ©mĂšre satellite fĂ©minin du Signe de Piste, la collection Joyeuse.Pendant la guerre, Foncine est fait prisonnier et reste sur le sol allemand jusqu’en 1945. D’abord dans un Oflag oĂč il rencontre et subit l’influence de Georges SoulĂšs, plus connu sous le nom de Raymond Abellio, puis au sein de la Mission Bruneton, oĂč il s’occupe d’amĂ©liorer le sort des jeunes Français Ă©chouant en Allemagne avec le STO Service du Travail Obligatoire.De retour en France, il devient rĂ©dacteur-en-chef de Scout la revue de la branche Éclaireurs des Scouts de France en 1945 et travaille avec Joubert et Michel Menu, le fondateur des Raiders-Scouts et des Patrouilles Libres, alors Commissaire National son franc-parler et sa fantaisie heurtent la hiĂ©rarchie du mouvement il s’en va et rejoint, jusqu’à sa retraite, les Éditions LittĂ©raire des Éditions Alsatia, s’occupant, avec Serge Dalens des collections Signe de Piste Ă  partir de 1954, directeurs d’autres collections Rubans Noirs, Feux de l’Histoire, Hippocampe, etc., traducteur, il mĂšne Ă©galement en parallĂšle une carriĂšre de libraire Librairie Au Signe de Piste », puis de journaliste et il partage alors son temps entre Paris et la Franche-ComtĂ©, sa patrie d’adoption le fameux Pays Perdu.Styliste hors pair, il ne cessera de s’adapter Ă  son temps et ses romans suivent l’évolution du monde, Ă©voquant les Raiders dans Les Forts et les purs, ou la rĂ©conciliation franco-allemande dans Le Glaive de la rĂ©forme des SDF en 1964 qu’il contestera dans divers articles, il s’intĂ©ressera aux gens du voyage, Ă  la dĂ©linquance Les Canards sauvages, Hier la libertĂ© ou aux Ă©nigmes historiques Le Lys Ă©claboussĂ©.Jean-Louis Foncine possĂ©dait une intelligence aiguĂ« qui s’appuyait sur une culture immense et une curiositĂ© sans cesse aux aguets fascinĂ© par la politique, l’Histoire, les mouvements de jeunesse, il commettra sous le pseudonyme de Charles VaudĂ©mont divers articles sur l’adolescence et les sociĂ©tĂ©s secrĂštes, et pouvait s’enorgueillir d’ĂȘtre un des trĂšs rares Français Ă  vĂ©ritablement connaĂźtre la Hitlerjugend, qu’il avait approchĂ©e, et dont il avait lu la propagande lors de sa captivitĂ© en Ɠuvre, toujours rééditĂ©e, demeure l’un des fleurons de la littĂ©rature jeunesse en France au XXe siĂšcle. Complexe, entrelardĂ©e d’influences multiples et parfois contradictoires, elle tĂ©moigne d’une libertĂ© de pensĂ©e et d’un tempĂ©rament individualiste parfois quasi fou du livre et de la littĂ©rature, il consacra beaucoup de son temps Ă  réécrire les manuscrits qu’on lui proposait pour la collection Signe de du Pays PerduLa Bande des Ayacks 1938,Le Relais de la Chance au Roy 1941La ForĂȘt qui n’en finit pas 1949Le Foulard de Sang 1946Les Forts et les Purs 1951Le Glaive de Cologne 1954La Caverne aux Ă©paves 1958Les Canards sauvages 1979Le TrĂ©sor de la Sonora 1966Contes des Pays Perdus 1993En collaboration avec Serge Dalens et officieusement Bruno Saint-Hill Le Jeu sans frontiĂšres 1947Les Fils de Christian 1977Les EnquĂȘtes du Chat-Tigre 13 titres sous le pseudonyme de Mik Fondal En collaboration avec Antoine de Briclau Le Lys Ă©claboussĂ©, Fleurus 1992En collaboration avec Jean-François Pays Hier, la libertĂ© 1976Scouts du monde entier, Ă©d. Bias 1955Un si long orage, chronique d’une jeunesseI. Les Enfants trahis, 1995II. Les Eaux vertes de la Flöha, 1995. Il y a cent ans ! Il faut imaginer cela. Des adolescents se voient plongĂ©s brutalement dans la guerre
 et puis la rĂ©volution que suit la guerre civile ! Et si cela nous arrivait aujourd’hui ? Que ferions nous ? FragilisĂ©es par de multiples intĂ©rĂȘts contraires, nos sociĂ©tĂ©s sont en Ă©quilibre instable. Il en Ă©tait de mĂȘme dans l’Europe de 1914. On le dĂ©couvre Ă  nouveau cent ans plus tard. Ainsi, nous pouvons nous identifier d’autant plus Ă  Pavel, Ă  NicolaĂŻ ou Ă  Grigori qui furent embarquĂ©s, quatre ans plus tĂŽt, dans une aventure incroyable, la fondation des scouts russes. Ce livre est un roman, mais aussi la relation d’une Ă©popĂ©e
 fabuleuse et tragique. Il sert un peu de miroir, un miroir oĂč nous pouvons nous observer nous-mĂȘmes ainsi que le théùtre de nĂŽtre temps. Qu’aurions nous fait dans de pareilles circonstances ? Que ferions-nous si cela se reproduisait ? DĂšs lors, on s’attache Ă  chacun de ces jeunes hĂ©ros. Leurs joies, leurs rĂȘves, leurs angoisses ou leur douleur emportent notre empathie. Nous-nous sentons un peu de leur famille. Ils pourraient ĂȘtre nos grands-grands-parents , mais aussi nos frĂšres ou nos cousins. Pour le rĂ©cit, notons que l’action se dĂ©roule sur quinze ans. Pas facile d’assurer la cohĂ©sion du texte dans ces conditions. On est loin de l’unitĂ© de temps du théùtre classique ! L’auteur, en fait, s’en sort en sautant des Ă©tapes » et la dĂ©roule sous forme de tableaux comme on le ferait prĂ©cisĂ©ment au théùtre. Ainsi voit-on les enfants grandir, Ă©voluer, prendre de la maturitĂ© jusqu’à devenir un peu trop prĂ©cocement des adultes. Une Ă©criture fluide ayant parfois des accents poĂ©tiques offre une lecture agrĂ©able. On prend mĂȘme parfois plaisir Ă  relire un passage pour mieux apprĂ©cier la musique des mots. De plus, des descriptions somptueuses, en particulier de Saint-PĂ©tersbourg et de ses environs, de la SibĂ©rie, de Kiev ou de la CrimĂ©e servent le rĂ©cit par leur authenticitĂ©. Visiblement, l’auteur les connaĂźt bien. Pour terminer, des clins d’Ɠil Ă  Jules Verne agrĂ©mentent accessoirement la distribution des rĂŽles, laissant cependant le soin au lecteur d’imaginer des liens gĂ©nĂ©alogiques. On pourrait par ailleurs Ă©voquer dans ce registre le Guerre et Paix » de LĂ©on TolstoĂŻ. Emilie Poussin Des personnages attachants qui Ă©voluent dans une fresque historique de la Russie au tournant de son Histoire. Une atmosphĂšre qui n’est pas sans rappeler Le docteur Jivago et les noms de lieux qui croisent la piste de Michel Strogoff
 » Jean-Pierre Michel Je dois vous avouer que ce roman m'a touchĂ© droit au cƓur. J'espĂšre qu'un jour il pourra devenir un film extraordinaire, joli, tendre et Ă©motionnel. Il a tout ce qu'il faut des paysages russes, des palais, des moments intimes et la beautĂ© de Saint-PĂ©tersbourg. Le style qui a Ă©tonnĂ© la premiĂšre relectrice m'est venu assez spontanĂ©ment. Je me suis inspirĂ© un peu des rĂ©cits de Stefan Sweig traduits par un poĂšte russe du dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, Ossip Mandelstam. Mais, je rĂ©pĂšte, ce style m'a Ă©tĂ© dictĂ©, si vous voulez, par l'esprit trĂšs raffinĂ© du roman lui-mĂȘme. Les personnages sont nobles et j'aime bien celui du jeune Bolkonsky. Je me suis mĂȘme dĂ©placĂ© avec mon amie sur les bords de la Slavianka et Ă  Pavlovsk en mi-printemps pour voir un peu les paysages qui entouraient les hĂ©ros. » Grigory Kaoustov, traducteur d’Ombres et lumiĂšre. [en savoir +] Ce livre a Ă©tĂ© Ă©crit en mĂ©moire du bienheureux JosĂ©, jeune Cristero martyrisĂ© Ă  l’ñge de 14 ans aprĂšs avoir refusĂ©, malgrĂ© les tortures et les promesses de ses bourreaux de le libĂ©rer sur le champ s’il obtempĂ©rait Ă  leur demande, de crier Mort au Christ Roi ! Si le roman est Ă  nouveau disponible pour le plaisir des lecteurs ... que savons nous de son auteur ? C'est chose faĂźte Christian Floquet, en documentaliste averti , a rĂ©uni des articles, des tĂ©moignages, des lettres et des documents photographiques exclusifs pour nous offrir la biographie la plus complĂšte que nous ayons connu sur cet auteur d’exception. Il Ă©tait Avocat, Ecrivain, Plongeur sous-marin, Raider-Scout parmi les premiers et avant tout un meneur d’hommes qui croyait en sa mission de est mort dans des conditions dramatiques voilĂ  60 ans... Lire l'ensemble de cette biographie Une NOUVELLE bande dessinĂ©es oĂč chaque nouveau tĂ©moignage construit une vision de plus en plus complĂšte du scoutisme, de son histoire, de ses valeurs et des ses idĂ©aux. Retrouvez lĂ , ici ... Chers Bienveillants de la Collection SIGNE DE PISTE, cela fait maintenant sept ans l’ñge de raison ! que je veille aux destinĂ©es de la Collection SIGNE DE PISTE, avec pour objectif de maintenir l’esprit de cette Collection de Roman de Jeunesse, fait de rĂ©cits d’Aventure et d’AmitiĂ©. Sept annĂ©es au cours desquelles j’ai ƓuvrĂ© pour faire entrer cette Collection dans le XXIe siĂšcle, auprĂšs de cette GĂ©nĂ©ration Y, qui, certes, lit de moins en moins, mais reste assoiffĂ©e d’idĂ©al et cherche sa place d’adulte dans un monde en mouvement. Sept annĂ©es durant lesquelles j’ai eu la chance de rencontrer des Bienveillants » qui ont cherchĂ© Ă  m’aider simplement, sans me juger ou me donner des leçons, tels que Franz, Christian, Bernard
 m’aidant Ă  faire face aux nombreuses attaques et jalousies venant de personnes se qualifiant d'"amis" de la Collection. Sept annĂ©es au cours desquelles les schĂ©mas classiques de vente ont Ă©tĂ© modifiĂ©s - e-commerce, plateforme de vente Amazon
 - nouveaux supports dĂ©matĂ©rialisĂ©s Ebook - Ă©volution des modalitĂ©s d’impression entre le livre Ă  la demande et le tirage Ă  1 000 exemplaires chez les imprimeurs. Aujourd’hui, bienveillants » de la Collection, je lance un appel, j’ouvre mes colonnes Dites-moi quel est le TITRE du roman SIGNE DE PISTE, qui vous a le plus marquĂ© ? Et en quelques lignes, pourquoi ? Avec vos tĂ©moignages, je ferai mon possible, avec mon Ă©quipe, pour le rééditer et le proposer ainsi Ă  un nouveau public. Le Manteau blanc » de Pierre Labat, qui n’avait pas Ă©tĂ© rééditĂ© depuis 1950, m’a Ă©tĂ© ainsi suggĂ©rĂ© par l’un d’entre vous, et a vu le jour cette annĂ©e. Il est Ă  nouveau disponible Ă  la vente sur Internet ou/et chez votre libraire, et pourra Ă  nouveau enchanter l’imagination de nos jeunes d’aujourd’hui ! Écrivez-moi sur nos sites Facebook/signe de piste
 À bientĂŽt de vous lire, et continuez votre Bienveillance Ă  mon Ă©gard AgnĂšs F. Les Cicatrices du chemin est le deuxiĂšme tome des Chroniques d’YliĂšs de Fonlabourg. Au XIIIe siĂšcle naissant, YliĂšs et Gatien, tout jeunes hommes, sont liĂ©s par un serment d’amitiĂ© quand la croisade des Albigeois dĂ©sole une grande partie du pays occitan, notamment lors du siĂšge de Minerve. FĂ©conds Ă©lĂ©ments pour un roman Ă©pique. Évoquer les Cicatrices du chemin incite d’abord Ă  employer des termes tels que roman historique », roman de chevalerie », aussi honorifiques et engageants que rĂ©ducteurs. En vĂ©ritĂ©, l’Ɠuvre de Dominique MauriĂšs dĂ©passe ces clivages, car au-delĂ  de la croisade contre les Albigeois et les Cathares d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le lecteur est invitĂ© Ă  cĂŽtoyer de jeunes hĂ©ros – la plupart n’ont pas quinze ans – d’une Ă©poque oĂč l’adolescence n’existait pas. Par lĂ  nous entendons que le roman tout entier rend hommage Ă  ces vaillants acteurs de l’Histoire, enfants de par leur Ăąge et leur constitution, leur corps, mais dĂ©jĂ  adultes de par les mƓurs, le contexte social de l’époque qui fait encore couler beaucoup l’encre des historiens comme des romanciers le Moyen Âge. Appeler ces hĂ©ros des enfants adultes » n’a rien d’infĂąmant, ni de ridicule, au contraire Entre eux et avec un certain humour ils font souvent rĂ©fĂ©rence Ă  leur aspect de jeunes imberbes angĂ©liques, mais Ă  travers leurs pĂ©riples nous dĂ©couvrons des jeunes gens Ă  qui ont Ă©tĂ© inculquĂ©s des prĂ©ceptes moraux aussi solidement fondĂ©s que les forteresses et autres chĂąteaux dans et autour desquels se dĂ©roule l’implacable, la brutale et aveugle guerre livrĂ©e au Cathares, Ă  tous ces Parfaits qui osent choisir une autre route que le pape et l’Église tout entiĂšre. AnimĂ©s par une foi puissante, inĂ©branlable, avec au cƓur le sens de la parole donnĂ©e, de l’engagement, de la fidĂ©litĂ© et de l’honneur, ils dĂ©fient dans la joie et avec un courage sans limites le dĂ©terminĂ© Simon de Montfort et ses alliĂ©s. Roman historique, disions-nous. En effet, puisqu’il y est question de conflits ayant eu effectivement lieu au dĂ©but du XIIIe siĂšcle dans le sud de la France. Cela dit, l’auteur dĂ©veloppe le tissu historique pour nous offrir une histoire particuliĂšre, prĂ©cise et concise, avec maintes rĂ©fĂ©rences relatives aux tenants et aboutissants des conflits, aux stratĂ©gies adoptĂ©es de part de d’autre, et jusqu’aux dĂ©tails touchant aux Ă©quipements, aux vĂȘtements, aux armes
 et aux tournures propres Ă  l’époque, car l’auteur nous rĂ©gale d’une syntaxe et d’une langue archaĂŻsantes qui, pour dĂ©router un peu dans les premiĂšres pages, nous plonge habilement dans l’action, comme si nous Ă©tions tout prĂšs des valeureux hĂ©ros de la vaste fresque. Roman de chevalerie, ajoutions-nous. C’est Ă©vident dans la mesure oĂč la quasi-totalitĂ© des personnages des Cicatrices sont des nobles, ont Ă©tĂ© adoubĂ©s ou le seront bientĂŽt ; avec tout ce que cela suppose de prĂ©paration, mais aussi et surtout de probitĂ© et de courage. Certes, mais contrairement Ă  bien des jeunes personnages des romans propres aux dĂ©cennies prĂ©cĂ©dant le XXIe siĂšcle, les hĂ©ros de MauriĂšs ne jouent pas aux chevaliers ils le sont. Leur mĂ©rite est d’autant plus grand que chaque jour ils risquent rĂ©ellement leur vie. Au cƓur de l’intrigue, la destruction de la Malvoisine, gigantesque et efficace catapulte que les ennemis jurĂ©s des Cathares emploient pour dĂ©truire leur dernier puits, par lĂ  les priver de l’eau absolument nĂ©cessaire Ă  leur survie pendant le siĂšge. AubĂ©ric de Minerve, ami intime, pour ne pas dire frĂšre d’YliĂšs et de Thibaude, participe Ă  l’opĂ©ration qui exige d’extrĂȘmes prĂ©cautions, autant de courage, voire de tĂ©mĂ©ritĂ©. Elle sera ingrate. Mais la Malvoisine et le siĂšge devant Minerve donnent aussi l’occasion de mesurer la force, la dĂ©termination et la foi des Parfaits, hĂ©rĂ©tiques sommĂ©s d’abjurer, ce qu’ils refusent avec la ferveur qui les caractĂ©rise ; jusqu’au jour oĂč le soleil eut honte », quand des Parfaits se jetĂšrent dans les flammes, enjouĂ©s Ă  l’idĂ©e de bientĂŽt entrer dans le beau royaume ». À ces pĂ©ripĂ©ties guerriĂšres il faut ajouter les intrigues familiales, notamment quand des frĂšres longtemps sĂ©parĂ©s par les affres de l’Histoire se retrouvent avec des larmes de joie, quoiqu’ils ne soient pas du mĂȘme camp. Mais leur sens de l’honneur sauve la mise et Ă©vite les conflits fratricides chacun suit son chemin avec autant de fiertĂ© que de bonne volontĂ©. Et nous, lecteurs, refermons l’ouvrage avec quelque nostalgie Ă  l’ñme Nous Ă©tions si prĂšs de ces nobles jouvenceaux – nobles dans toutes les acceptions du mot. L’écriture de Dominique MauriĂšs a ceci de savoureux et de profond en mĂȘme temps qu’elle s’est appuyĂ©e sur de nombreux ouvrages historiques de rĂ©fĂ©rence, qui sont d’ailleurs mentionnĂ©s en annexe. Sans compter les sources romanesques, qui ajoutent sans doute au caractĂšre Ă©pique du roman. Enfin, soulignons que l’auteur a Ă©galement puisĂ© dans un dictionnaire d’ancien français les nombreux mots et expressions qui ornent la narration aussi bien que les dialogues, fort nombreux, toujours prenants, ne laissant aucune place Ă  l’improvisation. Grand est le mĂ©rite de Dominique MauriĂšs dans la mesure oĂč Ă  aucun moment l’on ne perçoit le moindre labeur piteusement scolaire dans la trame, la syntaxe et l’agencement des pĂ©ripĂ©ties, quand on sait combien il est hasardeux de se lancer dans l’écriture d’un tel roman sans une imprĂ©gnation pugnace de l’Histoire. Le deuxiĂšme volume des Chroniques d’YliĂšs de Fonlabourg demande une lecture patiente, peut-ĂȘtre surprenante dans les premiĂšres pages, comme nous l’avons vu, mais ensuite captivante et mĂȘme, il faut le souligner, formatrice Tout sĂ©pare les jeunes hĂ©ros mĂ©diĂ©vaux des adolescents d’aujourd’hui, quant aux mƓurs, Ă  la langue, Ă  l’éducation religieuse, morale et autre, et ainsi de suite. Et pourtant, ces diffĂ©rences Ă©clatantes ne nuisent en aucun cas au lecteur, quel que soit son Ăąge par ailleurs. Une lecture formatrice, en effet, d’abord de par son caractĂšre historique – le catharisme ne figurant plus depuis longtemps dans les manuels scolaires. Formatrice, ensuite, de par la personnalitĂ©, le caractĂšre des principaux personnages Leurs qualitĂ©s, si nombreuses, si bien offertes au lecteur, pourront laisser quelques traces profitables dans son esprit. Si un adolescent d’aujourd’hui serait bien en peine d’imiter les faits et gestes d’YliĂšs, Gatien, Thibaude et d’autres encore, en revanche quelle opportunitĂ© s’offre Ă  lui de s’inspirer de leur conduite ! A l’heure du tout et tout de suite », quel exemple – et non leçon – de patience, de pugnacitĂ©, de foi et d’espoir ! Avec Dominique MauriĂšs, qu’on se laisse guider en toute confiance dans les mĂ©andres de cette pĂ©riode mĂ©diĂ©vale souvent mĂ©connue, et l’on pourra, comme par enchantement, se sentir voyager dans le temps, au fil des pages, avant de se rĂ©veiller lentement, encore Ă©tonnĂ© d’avoir Ă©tĂ© baignĂ© dans un passĂ© lointain plus lumineux que certains anciens ouvrages scolaires l’ont prĂ©tendu. Dans le magazine Le point d'aujourd'hui, Gabriel Matzneff fait amplement rĂ©fĂ©rence au Signe de Piste, Foncine, Joubert et... Master Kouki ! Bruno Robert des Douets, votre roman Ombres et lumiĂšre a Ă©tĂ© publiĂ© rĂ©cemment dans la collection Signe de Piste. Quels sentiments cela vous inspire-t-il ? Une certaine fiertĂ©. Pour moi, Signe de Piste est l’un des piliers de la littĂ©rature jeunesse. En plus, j’ai eu la joie de connaĂźtre Jean-Louis Foncine et Serge Dalens. Je me sens trĂšs honorĂ© d’ĂȘtre invitĂ© Ă  marcher sur leurs traces, cela d’autant plus que j’ai bien failli ĂȘtre Ă©ditĂ© dans la collection par Foncine au temps de mes dĂ©buts. Ah bon ? Racontez-nous ! Comment les avez-vous rencontrĂ©s ? Dans les annĂ©es 70, alors que j’étais jeune chef d’unitĂ© de scouts marins, nous disposions d’une pĂ©niche – c’était notre local – et d’un superbe canot de 10 m de la marine nationale. Il s’appelait le Prince Éric. À l’occasion d’une fĂȘte de groupe, nous avions invitĂ© Dalens et Foncine Ă  venir le voir. Ils avaient dit oui sans hĂ©siter. Peu aprĂšs, j’avais confiĂ© mon premier manuscrit Ă  Foncine. Il s’agissait je crois de Fin de jeu ou bien de Snorri, le fils du viking. En fait, il y avait encore Ă  travailler, mais nous ne disposions pas alors d’ordinateurs. Une page Ă  modifier nĂ©cessitait de redactylographier tout un chapitre. Le projet en Ă©tait donc restĂ© lĂ . Revenons Ă  votre Ombres et lumiĂšre. Pourquoi ce choix de situer l’action en Russie ? En 2000, ayant eu la chance de me rendre Ă  Saint-PĂ©tersbourg, j’y avais rencontrĂ© de jeunes guides et scouts absolument formidables. Je me suis intĂ©ressĂ© Ă  l’histoire de leur mouvement et j’ai dĂ©couvert une vĂ©ritable Ă©popĂ©e, glorieuse et tragique. J’ai voulu la restituer. J’en ai fait un roman. Pensez-vous pouvoir toucher des lecteurs russes ? Pourquoi pas ? Il y a pas mal de Russes qui maitrisent la langue française. C’était mĂȘme une tradition dans la Russie prĂ©-rĂ©volutionnaire ! En outre, j’ai Ă©tĂ© interviewĂ© par le magazine La Russie d’aujourd’hui. Cela permettra de faire connaĂźtre cette trilogie russe dans ce pays immense est dans les pays voisins. Par ailleurs, il y a de nombreux Russes en France, en Belgique, en Suisse. Ils seront probablement intĂ©ressĂ©s par le contenu de ce roman qui traite d’un aspect mĂ©connu de leur Histoire. Une traduction est-elle envisagĂ©e ? Qui sait ? Ce serait logique. Il est encore un peu trop tĂŽt pour ĂȘtre affirmatif. Vous avez indiquĂ© que ce livre Ă©tait le premier d’une trilogie. Qu’entendez-vous par lĂ  ? PrĂ©voyez-vous une suite Ă  ce premier roman ? Ombres et lumiĂšre Ă©voque les soubresauts de la Russie de 1909 aux annĂ©es 20 dans le regard de scouts emportĂ©s par des Ă©vĂ©nements catastrophiques. Avec le roman suivant Les survivants de SĂ©bastopol, il ne s’agit pas vraiment d’une suite. En fait, c’est une autre histoire. Des pionniers sont piĂ©gĂ©s de 1942 Ă  1944 dans le siĂšge de leur ville par les armĂ©es nazies. Pour eux, c’est l’histoire de la survie. Cependant, des liens tĂ©nus, sorte de fil rouge, relient les trois livres entre eux. Des allusions relatives aux scouts russes du prĂ©cĂ©dent roman sont faites par certains des protagonistes. Et le troisiĂšme roman ? Ce sera plus contemporain puisque l’action se passe au tout dĂ©but du XXIe siĂšcle. On y dĂ©couvrira l’amitiĂ© de scouts russes et français confrontĂ©s Ă  un Ă©vĂ©nement dramatique. En outre, y seront Ă©voquĂ©s, sous forme de flash-back », les camps du goulag et la survie ou la mort de guides et de scouts au cours des annĂ©es 30. En attendant sa publication, j’aimerais recommencer l’expĂ©rience de l’écrire quasiment en direct. Je l’avais fait pour le prĂ©cĂ©dent sur le site MyMajorCompanyBooks. Cela m’avait valu de nombreux contacts enrichissants et mĂȘme de rencontrer une relectrice efficace. Merci Bernadette ! Cette fois, nous pourrions le faire en passant par ce blog Signe de Piste. Mes lecteurs pourraient quasiment participer Ă  l’écriture en faisant part de leurs sentiments, suggĂ©rant leurs propres idĂ©es, faisant des remarques critiques, etc. TrĂšs bientĂŽt, le premier chapitre pourrait ĂȘtre mis en ligne. J’espĂšre que cela puisse intĂ©resser les lecteurs de Signe de Piste. Tout un programme ! Merci pour vos rĂ©ponses et rendez-vous dans vos livres ! Tradutore, traditore », dit-on depuis la Renaissance, le traducteur est un traĂźtre, ou un traditeur » pour reprendre le mot savoureux du poĂšte du Bellay. Albert Bensoussan, grande voix traduisante » et riche passeur de mots » de l’hispanophonie vers la francophonie, nous a livrĂ©, en 2005, un bel essai intitulĂ© J’avoue que j’ai trahi, essai libre sur la traduction qui nous Ă©claire sur le vieux dĂ©bat du littĂ©ral » et du littĂ©raire », entre le trop prĂšs et le trop loin du texte », et sur ce que doit ĂȘtre ce pont » entre deux langues, deux cultures, deux modes de pensĂ©e et de sensibilitĂ© ». Dans la liste imposante des auteurs amĂ©ricains contemporains de langue espagnole qu’Albert Bensoussan a traduits prĂšs d’une cinquantaine, pas moins !, certains, plus que d’autres, ont enrichi sa rĂ©flexion thĂ©orique sur la traduction, en mĂȘme temps qu’ils ont aiguisĂ© plus encore sa sensibilitĂ© d’écrivain. L’un des premiers d’entre eux est le PĂ©ruvien Alfredo Bryce Echenique, auteur du Monde de Julius, Ă©crivain au physique d’ Ă©ternel adolescent Ă  longue silhouette aux mains fines crispĂ©es de timiditĂ©. [
] Chacun des personnages de ses romans rĂ©flĂ©chit une enfance et un paradis perdu ». On imagine qu’ils ont trouvĂ© un Ă©cho particulier chez Albert Bensoussan, nostalgique narrateur de sa propre enfance algĂ©roise. Manuel Puig prolonge cet inventaire il est auteur du Baiser de la femme araignĂ©e, le plus beau livre qu’on ait Ă©crit sur l’amour de deux hommes », scĂ©narisĂ© plus tard par Hollywood. Manuel voulut Ă  toute force qu’Albert en fĂ»t le seul traducteur francophone. Guillermo Cabrera Infante fait partie Ă©galement de ce cercle des Ă©crivains, hĂ©las disparus, chers Ă  Albert Bensoussan. Le romancier cubain Ă  la forte personnalitĂ© et originalitĂ© est un des reprĂ©sentants de ce courant littĂ©raire, le boom latino-amĂ©ricain », des annĂ©es 60 loin de l’indigĂ©nisme traditionnel d’un Asturias ou d’un Alejo Carpentier. Il fut pour Albert comme un pĂšre et un gĂ©niteur », tant le travail de traduction fut pour lui enrichissant, appuyĂ© par un auteur qui lui en imposait, avoue-t-il, un homme extraordinairement attentif, voire exigeant. Albert travailla au domicile mĂȘme du romancier, Ă  Londres treize mois d’enfer » ! pour traduire Trois tristes tigres. Prix, en France, du meilleur livre Ă©tranger en 1970, cet ouvrage est d’une singuliĂšre et puissante crĂ©ativitĂ© littĂ©raire. Himalaya verbal, le roman est Ă  la hauteur de la prose inventive d’un Joyce. Albert le traduisit dans la fiĂšvre d’un crĂ©ateur au point qu’il n’est pas exagĂ©rĂ© de dire que sa traduction fut comme une deuxiĂšme naissance de l’oeuvre. Le troisiĂšme romancier essentiel de cet inventaire est encore vivant et bien vivant, c’est le pĂ©ruvien Mario Vargas Llosa, nobĂ©lisĂ© en 2010 et plĂ©iadisĂ© » en 2016, dont Albert Bensoussan a tout traduit pour la France, romans, piĂšces de théùtre, essais, articles de journaux Ă  l’exception de ses trois premiers titres [de romans]. Que de regrets d’avoir dĂ» cĂ©der Conversation Ă  la CathĂ©drale ! » avoue Albert qui finira d’ailleurs par traduire, lui aussi, ce roman, avec la complicitĂ© d’Anne-Marie CasĂšs en 2015. Mario Vargas et Albert Bensoussan C’est en 1972 que Mario choisit Albert pour traduire Les Chiots. Depuis cette date, les deux hommes ont bĂąti et entretenu une solide et Ă©troite amitiĂ© littĂ©raire et fraternelle au point, Ă©crit Albert, que je dois Ă  Vargas Llosa mes plus fortes Ă©motions de plume car lui seul m’a donnĂ© l’illusion que je crĂ©ais et forgeais de bons et vrais romans
 [Et] les fantasmes de Mario sont devenus les miens ». Un soir de reprĂ©sentation au théùtre de Bordeaux d’une piĂšce de Mario, La Demoiselle de Tacna, Albert Bensoussan, nourri pour toujours des mots de sa mĂšre et de son enfance algĂ©roise, revit sur scĂšne la silhouette de sa chĂšre maman, AĂŻcha, ressuscitĂ©e dans les paroles qu’il avait traduites et mises dans la bouche de la vieille MamaĂ© », l’une des figures de la piĂšce. À la fin, tremblant d’émotion, je pleurai de l’avoir retrouvĂ©e. » Y a-t-il plus beau retour vers sa lointaine jeunesse et sa mĂšre adorĂ©e par le truchement du verbe traduit ? Les quarante derniĂšres pages de ce bel essai sont consacrĂ©es Ă  une lumineuse explication de texte de la traduction en 2003 du roman Le Paradis-un peu plus loin et Ă  une analyse de l’univers romanesque de Mario, marquĂ©, on le sait, par les grands romanciers français du XIXe siĂšcle, en particulier Flaubert. Depuis la publication de ce texte, Albert Bensoussan a traduit, seul ou avec la fidĂšle collaboration de Daniel Lefort et d’Anne-Marie CasĂšs, nombre d’autres fictions ou essais de son ami Mario. Parmi eux, Tours et dĂ©tours de la vilaine fille en 2006, Le rĂȘve du Celte en 2011, Conversation Ă  La Catedral en 2015, Le hĂ©ros discret, Gallimard, 2015, Aux Cinq Rues Lima en 2017, Les contes de la peste en 2019, L’appel de la tribu en 2020, qui fonde son attachement au libĂ©ralisme, enfin Temps barbares, son dernier roman que Gallimard doit publier en 2021. Zoe Valdes Ă  la Havane en 1980 Ă  droite L’essai d’Albert Bensoussan passe sous silence, et pour cause, d’autres traductions, celle des livres du GuatĂ©maltĂšque Eduardo HalfĂłn, de la Cubaine ZoĂ© ValdĂšs et du Colombien HĂ©ctor Abad Faciolince entre autres, postĂ©rieurs Ă  la date de parution de son essai. Nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© et parlerons encore, dans les colonnes d’Unidivers, de quelques-uns de leurs textes. L’attachement intellectuel et amical d’Albert Ă  ces deux derniers Ă©crivains latino-amĂ©ricains est aussi fort que celui qui le lie Ă  Mario Vargas depuis les annĂ©es 1970. On l’aura compris, cet essai libre » revĂȘt aussi les habits de l’autobiographie tant il est nourri d’émotions fraternelles ou filiales tout autant que littĂ©raires pour des Ă©crivains prĂšs d’une cinquantaine, morts et vivants qu’Albert Bensoussan a aimĂ©s et traduits avec passion depuis quarante ans et plus. J’avoue que j’ai trahi essai libre sur la traduction par Albert Bensoussan, Éditions L’Harmattan, 2005, collection Recherches AmĂ©riques latines », isbn 978-2-7475-8544-6, prix 19 euros. À Ă©couter une longue interview d’Albert Bensoussan sur son travail de traduction enregistrĂ©e Ă  la Casa VĂ©lasquez Paris et organisĂ©e par l’École normale supĂ©rieure de la rue d’Ulm en 2019 en cliquant sur ce lien ici. À lire cette longue et passionnante interview d’Albert Bensoussan sur son travail de traduction ici. La chanteuse française, Elsa, dĂ©bute d’abord une carriĂšre d’actrice, Ă  l’ñge de 13 ans, pour les besoins d’un film, elle enregistre le titre t’en va pas », qui se classe numĂ©ro 1 des ventes ! L’annĂ©e 88, sera marquĂ©e par la sortie de son premier opus qui est un immense succĂšs, grĂące aux tubes, Quelque chose dans mon cƓur » ou encore Un roman d’amitiĂ© ». 2 ans plus tard, elle revient avec Rien que pour ça
 » et en 1992, avec Douce violence », portĂ© par le titre Bouscule-moi » qui se vend trĂšs bien. Son 4Ăšme album, sort en 1996 mais ne rencontre pas le mĂȘme succĂšs malgrĂ© de bonnes critiques. AprĂšs 8 ans d’absence, Elsa est de retour avec De lave et de sĂšve », puis un dernier album Ă©ponyme sorti en 2008 !

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