Peindreun sol en béton vous permet de personnaliser la décoration de votre intérieur sans entamer de gros travaux. Simple et rapide à effectuer, la peinture pour sol en béton a l'avantage d'être accessible à tous. Faitesde même en faisant 3 traits commençant depuis le début de la ligne d’horizon du côté droit. Puis deux perpendiculaires de chaque côté de votre cube au croisement des traits 1 et 2. Le cube est presque terminé. Le cadeau peut avoir un beau ruban avec son noeud. Ilmet en valeur le style rustique de la table en bois, des chaises de couleur dépareillée, mais surtout du parquet en bois naturel clair. Pour moderniser cette salle à manger, optez pour un linge de table en lin naturel et clair avec des couverts plus foncés. Pour rester dans le style minimaliste, on opte pour un cadre en bois noir vide et des bougeoirs filiformes. Pourcustomiser et embellir une nappe blanche, misez sur l’ aquarelle ! Cette technique de peinture qui s’applique aussi à la peinture textile permet de diluer facilement les formes et les Maintenezd’une main le scotch pour qu’il ne bouge pas et de l’autre tracez votre cercle en maintenant bien la ficelle tendue tout le long du tracé et en gardant le noeud immobile au plus près de la mine. 4. Munissez-vous d’un pinceau à rechampir. Trempez-le dans la peinture et enlevez au maximum l’excédent. 5. Vay Tiền Nhanh Ggads. Matériel Un objet en métal Brosse plate à poils souples pour les grandes surfaces 2,5 cm de large, un pinceau pointu pour les décors. Peinture glycérophtalique brillante blanche et jaune. Colorant universel noir, terre d'ombre naturelle. Antirouille blanc facultatif. White spirit Papier de ménage Petits pots de verre, cuillers à café en plastique Alcool à brûler Il n'y a pas de difficulté particulière à peindre sur le métal en dehors du fait que c'est une surface lisse qui n'accroche pas. Donc,même si la peinture acrylique paraît se déposer à la surface il est certain qu'elle se décollera au moindre coup d'ongle. C'est pourquoi on utilise les peintures à l'huile plus solides peinture glycerophtalique ou peinture émail à froid extrêmement brillante et donnant un aspect laqué très satisfaisant. Certains fabricants proposent maintenant leurs peintures glycérophtaliques en pots de petite contenance, ce qui permet de se constituer une palette sans dépense excessive si vous décidez de réaliser plus d'un modèle . Choisissez peu de couleurs primaires, elles vous permettront tous les mélanges. Préparation du support brossez les taches de rouille éventuelles, lavez l'objet, séchez-le, dégraissez à l'alcool à brûler. Enduisez le d'une couche bien uniforme d'antirouille qui a un effet anticorrosion et facilite l'accrochage de la peinture. En plus de la classique couleur "minium", il existe maintenant en blanc et gris vous pouvez vous passer de cette étape, comme ci-contre, si vous n'avez pas l'intention de réaliser une oeuvre d'art. Sinon ne sautez pas cette étape au risque de voir se dégrader un beau décor dans quelques années. Préparez le mélange vert olive dans un petit pot mélangez 3 cuillers à café de jaune, une cuiller à café de blanc et 20 gouttes de colorant universel noir. Ajoutez 10% environ de white spirit et appliquez une première couche sur l'objet à peindre en croisant bien les passes et en veillant à supprimer toute surepaisseur ou goutte dès sa formation c'est la seule difficulté la peinture glisse si bien que si vous en mettez trop, elle glisse en formant des gouttes du pire effet. Le lendemain, appliquez une seconde couche de manière identique. Laissez sécher au moins 8 heures. Pour dessiner les formes des étiquettes sur les boites, on les a imprimées à l'aide d'un logiciel de dessin basique aux dimensions requises. Celles-ci sont d'environ 7x 9 cm mais cela variera en fonction de votre support bien entendu. Vous pouvez, soit les décalquer soit les découper et en reporter le contour. Pour marquer sur une surface brillante peinture à l'huile, porcelaine, métal lisse utilisez un crayon gras les crayons de maquillage rendent très bien ce genre de service. Astuce Pour utiliser un compas sur une surface dure et glissante, vaporisez de la colle repositionnable au dos d'un petit carton. Posez le au centre de l'objet vous pourrez y planter la pointe du compas et tracer sans bouger. Retirez le carton et nettoyez les éventuelles taches de colle à l'alcool à brûler. Il n'est pas possible malheureusement de tracer ces formes au pochoir avec de la peinture à l'huile. Quelque soit la bonne adhérence du pochoir ou du ruban de masquage, elle réussira à s'infiltrer sous les bords véhiculée par l'huile sur une surface glissante et vous n'aurez jamais de contours nets. Il faut donc les peindre à main levée. Suivez d'abord les contours intérieurs en prenant un point d'appui sur une partie sèche du support puis remplissez la surface. Pour la couleur des étiquettes on a utilisé le mélange suivant 3 cuillers à café de peinture blanche dans lesquelles on ajoute 20 gouttes de colorant universel terre d'ombre naturelle. Deux couches à huit heures minimum d'intervalle. Pour le décor, c'est selon votre inspiration. Nous on a décidé de peindre des fragments de fleurs et feuilles mais cela peut être de simples initiales. F pour farine, C pour café mais pour sel et sucre?? Vous pouvez également vous simplifier grandement la vie en sautant l'étape de l'étiquette et en faisant un simple collage que vous vernirez ensuite. Pour le vernis des objets métal, observer les mêmes précautions que pour la peinture surveillez la formation de gouttes éventuelles aux zones déclives pendant plusieurs minutes après avoir posé le vernis. Si une goutte survenait malgré tout et que vous vous en aperceviez avant que le vernis ne soit sec, effacez avec un chiffon de papier imbibé d'un peu de white spirit, laissez sécher et repasser une couche mince de vernis à cet endroit. Le 28/08/2007 à 09h57 Env. 80 message Nord 62 Tout est dans le titre du topic....... Comment bien peindre sans déborder sur les plafonds ?? Quelles méthodes utilisez-vous ?? Est-ce que mettre du scotch, ça marche....... Merci pour réponses. 0 Messages Env. 80 De Nord 62 Ancienneté + de 15 ans Par message Ne vous prenez pas la tête pour vos travaux de peinture...Allez dans la section devis peinture du site, remplissez le formulaire et vous recevrez jusqu'à 5 devis comparatifs de peintres de votre région. Comme ça vous ne courrez plus après les peintres, c'est eux qui viennent à vous C'est ici Le 28/08/2007 à 10h31 Env. 2000 message Pays Voironnais 38 Salut, Oui ça marche, mais enlève le dès que tu as peint ton mur sous peine d'enlever la peinture du plafond avec le scotch... ça oblige à mettre du scotch deux fois. Et ne prends pas les scotchs premiers prix, y a vraiment une différence de qualité. Jean-Philippe 0 Messages Env. 2000 De Pays Voironnais 38 Ancienneté + de 17 ans Le 28/08/2007 à 11h12 Membre utile Env. 6000 message Bouches Du Rhone C'est une vraie galère J'ai arrêté de mettre les scotchs, ca marche pas toujours, parfois la peinture passe dessous, et parfois quand tu le retires tu arraches avec le scotch la couche superficielle du placo... Plutot que de perdre du temps avec le scotch, avec un pinceau a réchampir je fais tout doucement la jonction entre le mur et le plafond, ca prend une heure et c'est niquel. 0 Membre utile Messages Env. 6000 Dept Bouches Du Rhone Ancienneté + de 16 ans Le 28/08/2007 à 11h16 Env. 300 message Mauges Sur Loire 49 sinon tu peins les mur de la même couleur que le plafond, et le tour et joué ! ... ok je sors 1 Messages Env. 300 De Mauges Sur Loire 49 Ancienneté + de 15 ans Le 28/08/2007 à 11h22 Env. 1000 message Chartres 28 28 pareil au debut on avait mis un scotch , resultat comme il collait trop on arrachait la peinture du plafond en même temps que le scotch, et meme si on faisait cela direct apres le coup de pinceau apres on a tenté avec un scotch qui collait pas trop genre la promo du mois avec 3 rouleaux pour le prix de 2 là c'etait un peu mieux mais bof parceque meme si on n'arrachait plus la peinture du plafond, la peinture du mur etait passé sous le sctoch / du coup la solution a été le pinceau a réchampir ce a quoi on voulait échapper justement p et là résultat nickel, mais bon c'est un peu plus long et faut être méticuleux et pas peindre en barbare 0 Messages Env. 1000 De Chartres 28 28 Ancienneté + de 15 ans Le 28/08/2007 à 11h23 Env. 2000 message Pays Voironnais 38 dadou a écritC'est une vraie galère J'ai arrêté de mettre les scotchs, ca marche pas toujours, parfois la peinture passe dessous, et parfois quand tu le retires tu arraches avec le scotch la couche superficielle du placo... Plutot que de perdre du temps avec le scotch, avec un pinceau a réchampir je fais tout doucement la jonction entre le mur et le plafond, ca prend une heure et c'est niquel. Euh ben moi, j'ai pas rencontré de problème... la peinture n'est jamais passée en dessous. Et en enlevant le scotch juste après avoir fini une couche, il a du m'arriver deux trois fois de décoller un peu de peinture du plafond sur toute la maison, mais ça se retouche facilement. Jean-Philippe 0 Messages Env. 2000 De Pays Voironnais 38 Ancienneté + de 17 ans Le 28/08/2007 à 11h25 Env. 7000 message Rhone y'a 2 techniques, en fct de toi tu risque de préferer l'une ou l'autre scotch tu doit enlever le scotch tout de suite après donc en remetre plusieurs fois. Je trouve que c'est une bonne solution, ça te permet moins faire attention lorsque tu peint le mur. Oblige par contre à finir légèrement avec le pinceau à réchampir... Pinceau à réchampir le plus propre sans doute. mais faut avoir une sacrée patience car c'est du travail de précision . Essaye les 2 0 Messages Env. 7000 Dept Rhone Ancienneté + de 16 ans Le 28/08/2007 à 11h26 Env. 60000 message Arr^ter la peinture à 5 cm du plafond 0 Le 28/08/2007 à 13h41 Env. 300 message Alpes Maritimes Ce que je fais c'est que je degage l'angle entre le mur et le plafond avec un pinceau dans une main, un couteau a enduire dans l'autre, et je plaque le couteau horizontalement dans l'angle pour peindre soit au dessus, soit au dessus, suivant que je veux peindre le mur ou le plafond. Ca marche bien, et chez nous c'est meme plus efficace que le scotch et ca ne decolle jamais la peinture. Construction monomur à Vidauban Constructeur SARL RIPERT La Garde Réceptionnée en juillet 2007 1 Messages Env. 300 Dept Alpes Maritimes Ancienneté + de 16 ans Le 28/08/2007 à 14h20 Env. 400 message Sainte Maure De Touraine 37 37 0 Messages Env. 400 De Sainte Maure De Touraine 37 37 Ancienneté + de 16 ans Le 30/08/2007 à 20h00 Bloggeur Env. 2000 message Capesterre 971 + 1 !!! le pinceau seul, je suis pas assez douée mais avec une "raclette" je suis pas douée non plus avec les termes techniques!! c'est long mais finalement le résultat est sans bavure si on a la patience de faire les chose proprement.... Mais je pense que n'importe quel bricolage demande de la patience et un brin de "méticulosité"!! nadege Achat du terrain le 03/05/2007 PC le 17/09/2007 DROC le 15/10/2007 Installation dans nos murs le 31/07/2008 0 Bloggeur Messages Env. 2000 De Capesterre 971 Ancienneté + de 15 ans Le 31/08/2007 à 01h43 Env. 600 message 49 49 Moi aussi, comme CDA, mais je voulais préciser qu'il faut bien essuyer le couteau à chaque fois avant de le remettre sinon tu risques de faire des taches. On se lance dans une nouvelle aventure... J'ai hâte! 0 Messages Env. 600 De 49 49 Ancienneté + de 15 ans Le 31/08/2007 à 01h54 Bloggeur Env. 2000 message Capesterre 971 0 Bloggeur Messages Env. 2000 De Capesterre 971 Ancienneté + de 15 ans En cache depuis le lundi 15 aout 2022 à 21h09 Afficher Masquer le sommaireL’étape préparatoireQuelle peinture utiliser ?Les différentes étapes pour peindre une surface en aluminiumÉtape 1 dégraisser la surfaceÉtape 2 le ponçageÉtape 3 l’application d’une sous couche ou primaire d’accrocheL’application se fait de manière classique Étape 4 la peinture sur l’aluminiumÉtape 5 appliquer le vernissageBien choisir sa peinture pour aluminium L’aluminium est un matériau qui, bien que très lisse, peut être peint à condition cependant de respecter certaines étapes indispensables. Les surfaces en alu sont souvent anodisées, c’est-à-dire qu’elles sont protégées par une oxydation naturelle qui empêche la peinture d’adhérer. Il faudra donc dégraisser et poncer avant de peindre. Voici la procédure à suivre pour parvenir à un résultat parfait. L’étape préparatoire Vérifiez tout d’abord que votre surface est bien en aluminium. Pour cela, posez un aimant dessus, s’il tient, c’est que ce n’est pas de l’aluminium, mais de l’acier. Quelle peinture utiliser ? Pour peindre ce matériau, vous pouvez employer une peinture glycéro, phase solvant, une peinture acrylique latex, phase aqueuse, ou époxy, phase solvant. Vous trouverez dans le commerce des peintures en pot ou en aérosol qui offrent la possibilité de peindre directement l’aluminium, sans appliquer de sous-couche ou primaire d’accroche. Il est tout de même recommandé d’appliquer une sous-couche, spécialement dédiée à l’alu pour préparer votre surface. Vous trouverez également des primaires antirouilles, qui non seulement permettent à la peinture d’adhérer, mais de plus protège l’alu. Si l’aluminium est oxydé, il faudra alors dégraisser puis poncer la surface. Vous la débarrassez ainsi des traces de rouille et de peinture. Ensuite, il faut appliquer un antirouille à l’aide d’un pinceau sur chaque tache de rouille, puis une fois que le produit est bien sec il change alors de teinte, vous pourrez appliquer une couche de peinture ou une primaire d’accroche. © istock À lire également Comment raviver et nettoyer l’aluminium et le chrome ? Les différentes étapes pour peindre une surface en aluminium Étape 1 dégraisser la surface Vous aurez besoin d’acétone ou d’alcool à brûler, d’un chiffon microfibre et de gants de protection. Pensez à aérer la pièce pendant et après l’application, si vous employez de l’acétone. C’est un liquide volatil qu’il n’est pas recommandé de respirer. Enfilez vos gants et ensuite procédez ainsi Prenez un chiffon qui ne peluche pas, un chiffon microfibre par exemple, et imbibez-le d’acétone ou d’alcool à brûler. Frottez ensuite énergiquement la surface pour dégraisser. Une fois que vous avez nettoyé votre surface et laissez-la ensuite sécher correctement. Étape 2 le ponçage C’est sans doute l’étape la plus importante si vous souhaitez repeindre de l’alu. Elle vous offre la possibilité d’enlever la couche de protection, la peinture ou les taches de rouille éventuelles. En plus, elle permet à la peinture d’adhérer correctement sur le support en aluminium. Vous utiliserez de préférence une ponceuse surtout si la surface est importante. Sinon, du papier abrasif ou une cale à poncer peut s’avérer suffisant. Comment procéder ? Avec l’outil choisi, effectuez des mouvements de va-et-vient réguliers. Vous devez ensuite enlever les poussières d’aluminium. Ensuite, rincez correctement la surface à l’eau claire et laissez sécher correctement. Étape 3 l’application d’une sous couche ou primaire d’accroche Cette étape est primordiale pour l’aluminium anodisé, il est donc obligatoire dans ce cas d’appliquer une ou deux couches de primaire d’accroche. Vous serez certain ainsi que la peinture teindra au fil des années. Pour cette étape, il vous faut d’une primaire d’accroche ou sous couche, spécialement conçue pour l’aluminium et vendue en grandes surfaces de bricolage. Pour l’application, en fonction de la surface, employez une brosse, un pinceau ou un rouleau. La brosse est parfaite pour les recoins et le rouleau sera employé sur les surfaces planes. L’application se fait de manière classique Il faut faire des bandes verticales Croisez avec des bandes horizontales de manière à couvrir toute la surface Une fois que la surface est totalement couverte de primaire d’accroche, laissez sécher correctement, le temps est indiqué sur l’emballage de la sous-couche. Étape 4 la peinture sur l’aluminium Une fois que la sous-couche est parfaitement sèche, il faudra alors passer à la peinture. Vous pouvez utiliser plusieurs types de peinture, certaines sont spécialement conçues pour ce matériau. Les peintures glycéro sont celles qui adhèrent parfaitement à la surface. Pour cette étape, vous devez choisir selon vos goûts, elle peut être en aérosol ou être appliquée au pinceau ou au rouleau. Vous pouvez également l’appliquer de manière classique et en procédant en croisant les couches. Étape 5 appliquer le vernissage Le vernissage n’est pas forcément indispensable cependant si votre plaque est destinée à l’extérieur, c’est préférable. Il faut alors acheter un vernis destiné à la protection des métaux non ferreux. Vous l’appliquez ensuite en suivant les recommandations données sur l’emballage. Si cette peinture est faite sur une surface intérieure, vous pouvez alors éviter cette étape. © istock Bien choisir sa peinture pour aluminium Il faut bien choisir sa peinture et plus encore pour l’aluminium. Durant des années, seule la peinture glycéro avait le pouvoir couvrant nécessaire à recouvrir l’alu. Sur le marché de nos jours, vous trouverez d’excellentes peintures acryliques qui sont parfaitement adaptées à ce matériau. Elles présentent un avantage supplémentaire, elles sont moins polluantes que les peintures à l’huile. Notre conseil choisissez une sous-couche pour métaux que vous posez avant de peindre, de cette manière, la peinture adhère beaucoup mieux. La peinture en phase aqueuse, spécialement conçue pour l’aluminium, il faut l’appliquer en deux couches. Avant l’achat il faut vérifier les conseils d’utilisation et d’application sur la boite. Si l’alu est oxydé il est nécessaire et conseillé d’acheter un convertisseur de rouille que vous appliquerez avant de mettre la sous-couche. À lire aussi Comment peindre du plastique ? Comment peindre du rotin ? Comment peindre un tuyau en cuivre ? Comment peindre un meuble verni ? Peindre sur du papier peint comment faire ? Le sujet des fleurs à l’aquarelle est idéal pour les débutants car il permet de progresser facilement et de prendre confiance. Dans cet article on va peindre ensemble 5 fleurs faciles à l’aquarelle la rose, les feuilles d’eucalyptus et de palmier, les baies et la fleur de wax. Vous verrez que vous obtiendrez de très jolis résultats rapidement, sans se mettre la pression. C’est parti ! En complément de cet article, vous pouvez également suivre ce tuto vidéo 👇 Le matériel pour peindre des fleurs à l’aquarelle Pour débuter à l’aquarelle et réaliser vos fleurs, vous aurez besoin de peu de matériel. Voici la liste des essentiels Une palette, avec des godets de la peinture aquarelle compressée. L’aquarelle se présente sous deux qualités fine et extra-fine. L’aquarelle extra-fine contient plus de pigments, plus purs et de meilleure qualité, elle est donc plus chère, mais aussi plus vibrante, lumineuse et intense. Selon moi, des godets d’aquarelle fine sont suffisants pour découvrir le médium à moindre coût et s’ recommande le pinceau Raphaël 805 N°3/0. C’est un pinceau lavis en poils synthétiques très polyvalent. Il retient bien l’eau et donne beaucoup de liberté pour des gestes expressifs. Pour les tracés plus fins et précis vous pouvez également utiliser un pinceau tel que le Golden Taklon Tri-Star N°6 en poils synthétiques. Pour les tutos de cet article, j’utilise uniquement le pinceau papier 300 g/m², un papier assez épais qui absorbe l’eau pour éviter qu’il gondole. Deux qualités possibles le papier en coton, qui est la meilleure qualité avec les meilleurs résultats, mais plus onéreux. Le papier en cellulose offre de moins bons résultats mais il est un peu moins cher. Je vous le recommande quand même car il vous permet d’avoir moins peur de gâcher du papier quand vous débutez et de vous lâcher davantage. Pour commencer sans trop vous poser de questions, vous pouvez acheter un kit de 12 godets d’aquarelle fine. 12 couleurs, c’est largement assez pour vous lancer. Remplacez le blanc, inutile à l’aquarelle le blanc c’est le papier par du rose. Les petits kits contiennent rarement du rose, couleur qu’on ne peut pas “fabriquer” avec du rouge et du blanc et utile pour peindre les fleurs. Je vous recommande donc les kits aquarelle “Fleurs” ou “Jungle” que j’ai réalisé en collaboration avec la marque Sennelier et qui contiennent de la couleur rose. Si vous souhaitez plus de précisions quant au matériel aquarelle, n’hésitez pas a découvrir notre guide complet ici. 1- Peindre une rose à l’aquarelle Je vous propose de peindre une rose vue du dessus, qui est un angle facile à représenter. Observez le schéma pour mieux comprendre comment je dispose les pétales. N’hésitez pas à faire vos propres essais à partir de roses de différentes couleurs. Vous pouvez vous aider de ce schéma pour peindre une rose Étape 1 Commencez par le cœur de la rose avec un mélange bien pigmenté. Utilisez la pointe du pinceau et tracez de petits cercles. Étape 2 Rincez ensuite complètement le pinceau et essorez-le. Avec la touffe du pinceau, tracez de larges pétales autour du cœur. Prenez garde à laisser des espaces négatifs le blanc du papier pour que la rose semble refléter la lumière. Étape 3 Ajoutez des détails avec la pointe du pinceau et de nouveau un mélange concentré pour suggérer des pétales extérieurs. 2 – Peindre l’eucalyptus à l’aquarelle L’eucalyptus se compose de feuilles qui sont très simples et fun à peindre ! Tracez un trait assez fin pour la tige avec un jus très dilué, tenez le pinceau bien perpendiculaire à la feuille. Dessinez ensuite les feuilles avec différents angles, couleurs et tailles. Appuyez sur le côté de votre pinceau pour faire les formes plus larges et ovales. Si vous souhaitez peindre l’eucalyptus à l’aquarelle de façon plus aboutie comme l’exemple ci-dessus, vous pouvez suivre cet article. 3 – Peindre une feuille de palmier à l’aquarelle J’utilise plusieurs techniques pour peindre des feuilles de palmier en fonction de leur feuillage feuilles plus fines ou plus larges. Pour ce tuto, je me suis inspirée de la feuille ci-dessous. Je n’essaye pas de reproduire exactement le feuillage que je vois. L’idée est de simplifier la forme de la feuille pour rendre le processus de création plus facile et de peindre plus spontanément. Étape 1 Tracez une ligne pour la tige en tenant votre pinceau bien perpendiculaire à la feuille avec un jus vert clair. Étape 2 Tracez des feuilles en partant de l’extérieur vers la tige. Alternez lapression sur le pinceau commencez par une pression très légère puis appuyez plus fort sur la touffe pour élargir l’empreinte avant de revenir à une pression plus légère pour rejoindre la feuille à la tige. Tracez des feuilles plus petites aux deux extrémités de la tige. Étape 3 Ajouter des pigments verts plus foncés pendant que la peinture est encore humide pour créer de belles fusions. Déposez les pigments de la tige vers la feuille et laissez la fusion opérer. Dans mon cours “Fantastiques Fleurs” je vous apprends à peindre différents types de feuillages grâce à plusieurs techniques simples et à utiliser ces feuillages pour structurer vos compositions fleuries. 4- Peindre des baies à l’aquarelle J’adore ajouter des petites grappes végétales dans mes réalisations telles que les baies. J’appelle ce type de fleurs un élément de remplissage, que vous pouvez utiliser pour faire ressortir les fleurs principales d’un bouquet ou d’une composition. Étape 1 Dessinez plusieurs boules colorées en évitant de les disposer trop régulièrement pour un effet nature. Certaines peuvent se toucher, d’autres non. Vous pouvez également varier un peu les couleurs pour ajouter des nuances intéressantes Étape 2 Une fois la première étape sèche, ajoutez des tiges avec un vert très foncé en tenant votre pinceau bien perpendiculaire à la feuille pour obtenir un tracé fin. 5- Peindre la fleur de wax J’utilise également la fleur de wax comme élément de remplissage dans des compositions telles que les couronnes. Étape 1 Peignez les aiguilles avec des traits de couleur verte vous pouvez utiliser plusieurs verts en allant du haut vers le bas. Faites attention à laisser des espaces blancs pour laisser la place aux grappes de fleurs. Étape 2 Ajoutez les boules en grappes en variant les couleurs, vous pouvez alterner entre des nuances de rose et de violet. N’hésitez pas à les faire se toucher pour créer des fusions et à alterner entre des ronds pleins et des cercles. Conclusion J’espère que cet article vous donnera envie d’explorer davantage les fleurs à l’aquarelle. Si vous souhaitez aller plus loin et apprendre à associer des fleurs en un bouquet, notre cours Fantastiques Fleur est disponible ici. Quelle fleur avez-vous le plus envie de peindre aujourd’hui, la rose ou la wax? Dites-nous en commentaires! Épinglez sur Pinterest ! L’outil sans lequel le peintre ne pourrait œuvrer est le pinceau. Nous choisissons de l’étudier sous divers angles natures des poils, usages, et aussi ses modes de fabrication. En latin, d’après le Glossarium de Du Cange, le pinceau se nomme pincellus, pincillus, penicillus. En ancien français, le pinceau se nomme pincel ou pincelet. Dans son Dictionnaire, Godefroy les décrit ainsi pincelet, “pinceau du peintre”, pincel “touffe de poils liés au bout d’un bâton servant de manche, et qu’on emploie pour étaler la couleur, de la colle, etc … “La forme peincel est attestée dans Troie de Benoît de Sainte-Maure1. Le vocabulaire des pinceaux n’est pas très étendu ; il y a seulement une distinction faite entre les pinceaux à proprement parler et les brosses. Ainsi au XVe siècle, les Ordonnances de Tournai à l’Article 44, distinguent les pinchiaux et les brousses 2. En ancien anglais, il y en a aussi deux sortes pencel, pensel, pinsel, pynsell, pense, pensyll3 et brosshe, brosche, brusch pour brush en anglais, brosse4. Derrière ces deux entités se cachent deux sortes de pinceaux, dont la nature de poils diffère. Commençons par les brosses. Les Brosses Le peintre hyper-réaliste Claude Yvel, dit ceci à propos des brosses des anciens “On utilise le terme de brosse pour les pinceaux faits de soies de porc. Ces brosses étaient faites autour d’un manche taillé en pointe et ligaturé avec un fil de lin plus ou moins fort selon la grosseur de la brosse” 5. Les pinceaux en soies de porc sont toujours utilisés. Ils sont aussi connus sous le terme de brosse mais maintenant la brosse est généralement faite avec une virole métallique plate. Yvel précise “Les brosses utilisées par les peintres anciens étaient toujours de forme ronde. Les brosses plates ne sont apparues qu’au XIXe siècle, lorsqu’on a utilisé les viroles métalliques qu’il était possible d’aplatir par le pincement dans une presse”6. Les brosses plates ne sont pas réalisables au Moyen Âge car la virole en métal n’existe pas encore, c’est le tuyau de plume d’oiseau qui fait office de virole naturelle. Pinceaux et brosses sont avant tout des distinctions de qualité de poils le pinceau est en poils d’écureuil et la brosse, en soies de porc. Aujourd’hui, le pinceau est rond et la brosse est plate. Il se peut que la brosse plate ait été d’un usage plus ancien que le XIXe siècle. Celui de la virole en métal date lui, de la fin du XVIe siècle. Dans les documents de l’administrateur de la peinture, Wolf Pronner entre 1586 et 1590, pour le compte du duc William V de Bavière à la cour de Munich, nous trouvons mentionnées diverses sortes de pinceaux redistribués aux artistes. Durant cette période, un faiseur de pinceaux pour artistes d’Augsburg, Caspar Schecks, vend différents pinceaux à Pronner pour les artistes qu’il emploie. Ces pinceaux d’artistes en poils d’écureuil ou de putois sont dans de petits tubes en métal, “pensel in plechin rorlin”7. Il faudra sans doute attendre un long cheminement ? pour que le tube en métal passe du pinceau à la brosse et devienne ensuite une brosse plate avec virole métallique. Ceci finit la parenthèse sur la virole plate métallique des soies de porc. Les pinceaux médiévaux en soies de porc sont d’usage courant. Leur fabrication est décrite au chapitre LXV du Libro dell’Arte de Cennini8. L’auteur italien nous confie sa manière de faire ce genre de pinceaux. Il faut les soies d’un porc blanc, domestique. On fait un très gros pinceau qui sera assoupli en badigeonnant les murs. On défait ensuite ce pinceau et on le divise en autant d’espèces de pinceaux nécessaires pinceaux émoussés dont les pointes sont bien égales, pinceaux pointus de toutes les grosseurs. On attache ensuite chaque petit bouquet de poils avec du fil double enduit de cire et l’on fait entrer la pointe de la baguette de bois qui sert de manche dans le paquet. Claude Yvel qui a consulté divers auteurs qui décrivent la fabrication des brosses, a refait ce type de pinceaux. Il nous livre quelques dessins pour l’illustrer ; nous avons re-dessiné ses planches. 1. Soies de porc regroupées sur un rectangle qui sera en parchemin ou en papier à l’époque médiévale Dessin copié par Claudine Brunon d’après celui de Claude Yvel. 2. Ici un moule on utilisait sans doute un dé à coudre au Moyen Âge sert à mettre les soies de porc enroulées dans le rectangle précédent. Puis, on enlève le rectangle roulé pour ne laisser que les soies de porc. On prendra soin de bien tasser les soies en tapant le moule sur un plan horizontal Dessins copiés par Claudine Brunon d’après ceux de Claude Yvel. 3. On lie les soies les soies de porcs avec un fil en prenant soin de les garder alignées sur un côté. On prend ensuite une hampe en bois taillée en pointe comme un pieux. On enduit de colle le morceau de bois avant de l’emmancher sur les soies Dessins copiés par Claudine Brunon d’après ceux de Claude Yvel. 4. Finition enroulement d’un fil autour de la partie basse des soies de porc en formant d’abord une boucle puis en enroulant autour le fil. Puis, on passe le fil dans la boucle et on tire sur l’autre bout du fil coincé en haut Dessins copiés par Claudine Brunon d’après ceux de Claude Yvel. Avant d’insérer le manche en bois, il convient de mettre debout la touffe de poils, droite dans un moule ou dans un dé à coudre que l’on tape pour un bon alignement à la racine. Puis il faut peigner les poils avec un peigne à grosses dents pour enlever les poils tordus ou avec des défauts. Une fois la première ligature faite, on introduit le manche taillé en pointe sur lequel on aura mis un peu de colle pour ne pas que les poils se détachent. On fait ensuite une sur-liure en laissant une boucle pour emprisonner les deux bouts du fil sous la ligature. Pour finir, Yvel écrit “encoller le fil et le peindre d’une couche à l’huile c’est ainsi que sont faites les brosses florentines pour la fresque”9. Cennini dit ceci “Fais entrer la pointe de cette baguette dans le paquet et attache bien également ce paquet de soies, à la moitié de sa longueur et plus haut sur la baguette”10. Certains de ces composants pour la fabrication des brosses en soies de porc se retrouvent dans un paiement du duc de Bourgogne pour le chantier de Champmol où œuvre le peintre Malouel. Ainsi, ont été acheté le 1er avril 1399 au marchand et échevin de Dijon, Perrenot Berbisey11 pour peindre les retables de Champmol Du portail de l’église au petit cloître des soyes de porc “pour faire broisses”, du fil “pour loyler lesdits broisses” de la cire “pour cirer les fil desdites broisses”, ¼ lb au prix de 14 deniers12. Les Pinceaux en poils d’écureuil Pour la fabrication du pinceau en poils d’écureuil, il suffit de lire le traité de Cennino Cennini. Le chapitre LXIV concerne la fabrication de pinceaux petit-gris comme on les appelle maintenant. Les poils d’écureuil sont issus de la queue ; ils doivent être cuits et non crus. Et le peintre italien précise “Réunis les pointes de plusieurs queues, car avec six ou huit pointes tu feras un pinceau souple, bon pour dorer sur panneau, c’est-à-dire pour humecter, comme je te le montrerai plus loin”13. On fait rentrer les pointes dont les poils sont de même longueur et qui sont attachés par du fil ou de la soie cirée dans un tuyau de plume ouvert, de vautour, d’oie, de poule ou de pigeon et dont l’extrémité est coupée “Fais sortir un certain nombre de ces pointes aussi loin que tu peux les pousser vers l’extérieur, afin que le pinceau soit plutôt ferme, car plus il est ferme et court, plus il est bon et délicat”14. On prend ensuite une baguette d’érable ou de châtaignier ou d’un autre bois de bonne qualité. Elle doit être lisse, propre, taillée en forme de fuseau, d’une grosseur lui permettant de rentrer tout juste dans le tuyau de la plume et de la longueur d’un empan environ 23 cm. En Bourgogne, les pinceaux des peintres oeuvrant à Champmol sont faits de tuyaux de plumes de cigne dont la centaine coûte 90 deniers. Ils sont chetés à Perrenot Berbisey, le marchand échevin de Dijon qui a déjà fourni du matériel pour les pinceaux en soies de porc15. Différentes sortes de ces pinceaux d’écureuil sont nécessaires au peintre certains sont utilisés pour dorer, d’autres pour travailler avec le plat du pinceau ils doivent être un peu coupés avec des petits ciseaux et affilés légèrement sur la pierre de porphyre jusqu’à ce qu’ils s’assouplissent un peu ;certains doivent être pointus avec une pointe parfaite pour marquer les contours ;d’autres doivent être tout petits pour certains travaux et pour les très petites figures16. Voici la manière de fabriquer des pinceaux en poils d’écureuil d’après les dessins de Claude Yvel 1. Poils d’écureuil liés entre eux par un fil puis par deux autres Dessins copiés par Claudine Brunon d’après ceux de Claude Yvel. 2. Poils d’écureuil liés avec un fil Dessin copié par Claudine Brunon d’après celui de Claude Yvel. 3. Poils d’écureuil liés entrant dans une plume d’oiseau coupée Dessin copié par Claudine Brunon d’après celui de Claude Yvel. 4. Hampe de bois entrant dans la plume d’oiseau pour finaliser le pinceau Dessins copiés par Claudine Brunon d’après ceux de Claude Yvel. Les Autres poils Il existe aussi des pinceaux en poils d’âne et de blaireau, les textes en sont les témoins. A la fin du XIIIe-début XIVe siècle, Pierre de Saint-Omer se sert d’un pinceau en poils d’âne, cum pincello asinino, pour appliquer la colle de boeuf ou de vache lorsque l’on veut dorer ou argenter des fleurs ou des images sur parchemin ou sur tissu17. La recette suivante qui concerne la fabrication de cette colle, est plus explicite quant à l’utilisation du pinceau18. Avec un très petit pinceau, pincellum minimum, prêt à être tremper dans le petit vase de terre chauffé et rempli de colle, on prend de cette colle chaude et on trace sur le parchemin, super pergamenum, et sur le tissu, super pannum, ou on trace où bon nous semble sous-entendu sur tout autre support. Et dès que ces lignes sont tracées sur certains endroits avec le pinceau, et que la colle se fige, avec rapidité et sans tarder pour que l’étain puisse tenir et avant que ce soit sec, on a de l’étain pulvérisé qui sert à dorer que l’on répand abondamment afin que ce que le pinceau a enduit en colle demeure couvert d’étain en poudre. On procède petit à petit jusqu’à ce que l’ouvrage de dorure à l’étain sur la colle soit complet et que l’on ait recouvert tous le tracé fait au pinceau au fur et à mesure. La poudre d’étain répandue abondamment et qui n’adhère pas à l’ouvrage se collecte et se garde. Celui qui a réalisé cet ouvrage peut le laisser sécher jusqu’au lendemain. Heraclius quant à lui, se servait aussi au XIIIe siècle, d’un pinceau en poils d’âne pour enduire en couches successives de plus en plus épaisses, un panneau de bois, d’un mélange de blanc de plomb finement broyé avec de l’huile de lin. Le pinceau de poils d’âne est adapté à ce travail, cum pincello asinino, sic aptato19. Le livre III d’Heraclius, qui inclus cette recette, passe pour avoir été écrit en France, tout comme le manuscrit de Pierre de Saint-Omer. Ainsi, nous pouvons dire que les pinceaux en poils d’âne sont utilisés par les peintres médiévaux français. Le pinceau en poils de blaireau est utilisé au XVIIe siècle par le peintre Pierre Lebrun pour appliquer l’or en feuille20. Notons ici que dans un manuscrit anglais du XVe siècle, l’auteur d’une recette pour faire des peaux rouges de parchemin ou de velin, utilise une brosse faite de cheveux, an heren brosshe21. Etait-ce des cheveux humains ? Ou appelait-on cheveux, les poils d’animaux ?Edit en anglais hair désigne aussi les poils d’animaux, comme l’écureil ou autre. Julia Valiere, dans sa fiche sur le pinceau du peintre voir ci-dessous, mentionne le Livre de Théophile qui précise la nature des poils du pinceau du peintre verrier “fac tibi pincellos duos vel tres ex pilo, videlicet de cauda mardi, sive grisii, vel spiroli, aut catti, sive de coma asini”22 que L’Escalopier traduit ainsi “faites-vous deux ou trois pinceaux de poil, savoir de queue de martre ou de vair [ une variété d’écureuil nordique], ou d’écureuil, ou de chat, ou de crinière d’âne”23. Nous voyons donc que différents poils d’animaux étaient utilisés et que pour l’âne, ce sont les poils de la crinière. Voici un dessin de pinceau fait par l’auteur du Liber diversarum arcium de Montpellier au XIVe siècle Montpellier H277, LDA, f. 92 r24 Travailler au pinceau Le pinceau est mentionné par les auteurs des traités techniques ou réceptaires dans le cas où le lecteur veuille oeuvrer à la plume ou au pinceau, pour peindre et pour dorer notamment. L’art de la peinture et de l’écriture sont clairement associés aux instruments plume et pinceau, la plume étant pour écrire et le pinceau pour peindre. Ces outils ne sont parfois pas interchangeables facilement. Ainsi, à la fin du Moyen A-Âge, à Gand, leur utilisation pouvait faire référence au statut de “scribes travaillant au point d’intersection des métiers de l’écriture et de la peinture des rubricateurs réalisant des lettres de formes ou “floretant” des initiales sur des documents”25 c’est-à-dire tracer les filigranes des lettrines. Ainsi, dans cette ville de Flandre, plumes et pinceaux étaient réservés à deux métiers dont la limite est difficile à cerner. S’agissait-il d’écrivains ou de peintres ou d’une spécialisation des enlumineurs ? Lorsque Johannes Van Herpe veut utiliser un autre instrument que la plume, c’est-à-dire le pinceau, il doit payer aux peintres un quart des droits d’admission à la gilde26. Les termes relatifs aux arts de la plume peuvent renvoyer à une branche de l’enluminure. Une recette de détrempe du cinabre rouge, précise qu’après avoir fait décanter le pigment dans de l’eau et l’avoir broyé avec de la glaire d’œuf et un peu de jaune d’œuf, la couleur est bonne pour “miniaturer” à la plume , hoc enim valde bonum est ad miniandum cum penna27. La formule écrite en Italie au XIVe siècle, fait référence à la couleur rouge minium qui a donné son nom au verbe miniare, puis en français, à la miniature, synonyme d’enluminure. Les lettrines puis les rubriques, étaient réalisées au minium, puis avec un mélange de minium et de vermillon, puis ici, par du cinabre seulement, sans doute le cinabre artificiel ou vermillon. Le verbe miniare pourrait faire ici référence au travail du rubricateur évoqué ci-dessus et travaillant à la plume tandis qu’ailleurs, le verbe illuminare pourrait faire référence à l’enluminure à proprement parler. Un exemple de mention du verbe œuvrer dans les traités techniques, comporte cette jolie expression “ouvrez de vostre pincel”28. Le titre de la recette concerne l’écriture au laiton, en or et en argent ; on s’attend donc à la fabrication d’une encre et à l’utilisation d’une plume. Or, la recette recommande de peindre au pinceau, sans doute des lettres ou tout du moins des surfaces et de les brunir avec une pierre nommée améthyste. A la fin de la formule, il est cependant dit que l’on peut, sous entendu que l’on peut aussi, écrire d’or et d’argent. Un peu plus loin dans le traité, une autre recette portant le titre Pour escrire dor, précise “et quant vous vouldrez paindre ou escrire, […] et en ouvrez a la penne [la plume] ou au pincel”29. Là, on peut utiliser les deux outils et les activités de peinture ou d’écriture sont bien précisées et distinctes. On pouvait aussi faire un glacis avec le pinceau, notamment en posant par transparence une couleur végétale sur un minéral. Un manuscrit anglais de la seconde moitié du XVe siècle propose de rendre plus éclatant ici plus chaud un bleu azur avec du bois de brésil dont on fait une couleur rouge ou rose. Voici la recette [§10] To make asure schyne bryzt. Take b[razil] and grynde hit with gleyere, and glase abouen with a pencel30. [§10] Pour faire un azur éclatant brillant. Prends du brésil et broie-le avec de la glaire et glace fais un glacis dessus l’azur avec le brésil avec un pinceau. Pour conclure, lorsque les pinceaux sont plusieurs à être utilisés en même temps, ils peuvent être posés côte à côte sur un repose-pinceaux, un simple morceau de bois ou un morceau de bois échancré. On voit bien les deux types de pinceaux que nous venons d’étudier. Détail des pinceaux liés avec un fil et une plume d’oiseau reposant sur une baguette de bois, Laïa peignant son portrait, début du XVe siècle, Paris, BnF français 12420 folio 101v. Détail des pinceaux, Saint Luc peignant la Vierge, début XVIe siècle, Musée des Beaux-arts de Berne Nous renvoyons à la fiche technique de Julia Valiere sur Factura qui a étudié aussi les pinceaux du peintre ICI. Pour citer cet article Claudine Brunon, "Les Pinceaux du peintre," publié dans Culture matérielle du copiste, enlumineur, peintre, 30/04/2019, Benoît de Ste-Maure, Troie, 22411 ds voir ORTOLANG, Outils et ressources pour un traitement optimisé de la langue du CNRTL Centre national de ressources textuelles et lexicales, [en ligne] [↩]Dominique Vanwijnsberghe, “De fin or et d’azur”. Les commanditaires de livres et le métier de l’enluminure à Tournai à la fin du Moyen Âge XIVe -XVe siècles, Louvain, 2001, p. 262 [↩]Voir le Glossaire de Mark Clarke, The Craft of Lymnyng and the Maner of Steyyng. Middle English Recipes for Painters, Stainers, Scribes, and Illuminators, Oxford University Press, 2006, p. 432. [↩]Ibid., p. 417. [↩]Claude Yvel, Le Métier retrouvé des maîtres. La peinture à l’huile, Paris Flammarion, 1991, p. 118 [↩]Ibid., p. 117. [↩]Voir le Tableau 5 Local manufacturers, porcessors and craftsmen, Ursulla Haller, Administrator of Painting’ The Purchase and Distribution Book of Wol Pronner 1586-1590 as a Source for the History of Painting Materials », dans Trade in Artists’ Materials. Market and Commerce in Europe to 1700, Jo Kirby, Susie Nash et Joanna Cannon éd., 2010, London Archetype, p. 332. [↩]Colette Déroche, Cennino Cennini, Il Libro dell’Arte, p. 138-139. [↩]Claude Yvel, op. cité., p. 122 [↩]Colette Déroche, op. cité, p. 139. [↩]Il fonde une chapelle funéraire à l’église Notre-Dame de Dijon, décorée de peintures, dont un beau tableau de Saint-Pierre et Saint-Paul, aujourd’hui perdu. Voir Susie Nash, Pour couleurs et autres choses prise de lui …’ The Supply, Acquisition, Cost and Employment of Painters’ Materials at teh Burgundian Court, », dans Trade in Artists’ Materials. Market and Commerce in Europe to 1700, Jo Kirby, Susie Nash et Joanna Cannon éd., 2010, London Archetype, p. 168 [↩]Ibid., p. 162-165. [↩]Colette Déroche, op. cité, p. 136-137. [↩]Ibid., p. 137. [↩]Susie Nash, op. cité, p. 163. [↩]Ibid. [↩]§185, Mary Merrifield, Medieval and Renaissance Treatises on the Art of Painting. Original textes with english translations, New York, Dover publications, 1999, p. 147-149 [↩]§186, Ibid, p. 149-151 [↩]§XXIV.[268], Ibid., p. 229. [↩]Ibid., p. 787. [↩][§ Cambridge, Trinity College, MS R14-45 folio 46v, publiée par Mark Clarke, op. cité, p. 123. [↩]Livre II, Chapitre XVII, Théophile. Prêtre et moine. Essai sur divers arts. Charles de l’Escalopier, Paris, 1977, p. 97 [↩]Ibid. [↩]Nous remercions Mark Clarke de nous avoir fourni cette image. [↩]Dominique Vanwijnsberghe, p. 107. [↩]Dominique Vanwijnsberghe, p. 105 et note 332. [↩]§ Mark Clarke, Mediaeval painters’ materials and techniques the Montpellier Liber diversarum arcium, London, Archetype, 2011, [↩]§312, Merrifield, op. cité, [↩]§336, Ibid., p. 316-318. [↩]New Haven, Yale Center for British Art, Ms 1450 folio 143v publié par MarkClarke, op. cité, p. 89 [↩]

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